Le Service national de Coordination de la lutte contre la Criminalité sur Internet (SCOCI) a publié son rapport annuel, qui marque également ses dix ans d’activité. En 2013, ce sont surtout les annonces de tentatives d’escroquerie sur des sites de vente aux enchères ou de petites annonces qui ont augmenté. Ces arnaques visent autant les vendeurs que les acheteurs.
Les escroqueries sont toujours mieux réalisées, les auteurs allant jusqu’à créer des sites web complets d’entreprises de transport fictives, avec un faux système de suivi des paquets pour faire croire le plus longtemps possible à la victime que la marchandise est encore en route. La pénurie de logements est aussi exploitée, avec la réapparition des fausses annonces d’appartements bon marché qui n’existent pas mais pour lesquels l’avance de paiement demandée est bien réelle.
Les tentatives de phishing (hameçonnage) ont également fortement augmenté. La variante la plus courante reste l’envoi massif de courriels à des victimes potentielles sans ciblage particulier pour les attirer sur des sites web ressemblant à de services Internet connus et où les victimes introduiront leurs données d’utilisateur (nom d’utilisateur, mot de passe, données personnelles). Les données seront ainsi récupérées sans difficultés par les escrocs.
Les rançongiciels (ransomware)
Au niveau de la détérioration de données, ce sont également des attaques bien organisées mais non ciblées qui sont le plus souvent rapportées. Les données sont d’abord supprimées ou encryptées sur l’ordinateur de la victime (par le biais d’un logiciel malveillant), puis la victime est invitée à procéder à un paiement (rançon) pour obtenir la libération de ses données.
Au niveau des entreprises, on note en particulier des attaques ciblées contre infrastructures de télécommunication (pour effectuer des appels surtaxés ou longues distances à charge de l’entreprise) et contre des données de clients (en exploitant des failles de sécurité des sites web).
Pour 2014, le SCOCI craint une augmentation du nombre de logiciels malveillants présents sur les téléphones mobiles ainsi que la difficulté croissante pour les victimes de distinguer les faux sites Internet au vu de l’amélioration de leur qualité de réalistaion (fautes d’orthographes moins présentes, apparence visuelle du site plus réaliste, etc.)
Au sujet du Service national de Coordination de la lutte contre la Criminalité sur Internet
Le SCOCI a été créé en 2002 par le biais d’une convention administrative entre la Confédération et les cantons. Avec son rattachement à la Police judiciaire fédérale, le SCOCI s’est implanté également au niveau international en tant que partenaire des autorités d’enquête d’Europol European Cybercrime Center (EC3) et d’Interpol Global Complex for Innovation (IGCI). Il dispose désormais de son profil sur Facebook et sur Twitter.
In den internationalen Gremien beschafft sich die Eidg. Verwaltung vermutlich vorwiegend Informationen über die Möglichkeiten zur Bespitzelung der Bürger und zum geplanten Bundestrojaner.