Comme chaque année à cette époque l’Office fédéral de la police (fedpol) publie son rapport annuel pour l’année précédente (rapport 2010 et statistiques).
Le rapport se divise en trois parties, la première présentant un bilan appelé rapport de situation qui analyse et évalue la criminalité actuellement présente en Suisse. Le rapport fait l’analyse du crime organisé (notamment en provenance d’Italie, de la CEI et de la Géorgie, d’Europe du sud-est et de l’Afrique de l’ouest), du blanchiment d’argent, de la criminalité économique, de la corruption, des stupéfiants, de la traite d’êtres humains, du trafic de migrants, de la fausse monnaie, du trafic illicite de biens culturels, de la cybercriminalité, de la criminalité basée sur internet, de la pornographie enfantine, de la violence lors de manifestations sportives, de la sécurité des personnes et des bâtiments, du terrorisme et de la criminalité en relation avec la protection de l’Etat.
La deuxième partie, intitulée mesures et moyens, détaille les activités de fedpol. Elles sont divisées en activités de police judiciaire, activités de police de sécurité, activités de police administratives et soutien policier
Quelques chiffres
La troisième partie reprend les principales données statistiques. On y découvre par exemple qu’en 2010 fedpol a reçu 76648 courriers d’Interpol ou qu’en matière d’identification biométrique, une concordance d’empreintes digitales à deux doigts est trouvée en moyenne toute les 14 minutes, et une relation établie entre une personne et des traces d’ADN toute les 27 heures. Fedpol a traité 76908 demandes d’analyses à deux doigts, alors que 3827 traces d’ADN ont été identifiées.
Les demandes de renseignement et d’effacement de données adressées à fedpol ont également augmenté, notamment celles concernant le système d’information Schengen (SIS) qui ont presque doublé par rapport à l’année précédente.