- Tout
- Apple
- ATF
- Blog
- Cybersecurité
- Divers
- Droit pénal et procédure pénale
- Humeur
- Informatique
- Jurisprudence
- Langue
- Liens
- Localisation
- Logiciel
- LPD
- Médias
- Microsoft
- PFPDT
- Protection des données
- Publications
- Renseignement
- RGPD
- Skype
- Sphère privée
- Suisse
- Surveillance
- Technique
- Téléchargement
- Téléphonie
- UE
- USA
- Vidéosurveillance
GoogleInformatiqueLocalisationLPDProtection des donnéesPublicationsSphère privéeSuisseTechniqueUEUSA
Publication: l’utilisation de l’informatique en nuage par l’administration publique
Si le recours à des services informatiques fournis en ligne est devenu courant, il n’en demeure pas moins soumis à des règles particulièrement strictes lorsque le client est l’administration. Si les exigences en matière de protection des données peuvent généralement être respectées dans le cadre de la négociation du contrat de services, il en va différemment du secret de fonction qui empêche dans la majorité des cas purement et simplement tout traitement de données hors de Suisse. J’ai traité de ces question ainsi que de quelques particularités des contrats informatiques dans l’article «L’utilisation de l’informatique en nuage par l’administration publique» paru dans la revue AJP/PJA 6/2019, désormais librement accessible en ligne. Mise à jour 26 septembre 2024 La situation juridique a sensiblement changée depuis la publication de cet article en 2019: il est aujourd’hui beaucoup plus facile de recourir à l’informatique en nuage tant pour les privés que les organes cantonaux et fédéraux. La notion d’auxiliaire a été ajoutée à l’art. 320 CP le 1er janvier 2023 et le Conseil fédéral a précisé qu’il n’y avait pas de violation du secret de fonction lorsque des informations protégées sont communiquées à un auxiliaire en Suisse ou à l’étranger (BO 2022 N 353 s). De plus, la reconnaissance des États-Unis comme un État offrant un niveau de protection adéquat (pour les entreprises ayant adhéré au Swiss-U.S. Data Privacy Framework) et la Désignation de la Suisse le 7 juin 2024 en tant qu’État bénéficiant du mécanisme de recours à deux niveaux comprenant l’accès à la Cour d’examen en matière de protection des données (ainsi que les garanties découlant du Décret exécutif 14086 du 7 octobre 2022), permettent désormais une communication de données personnelles aux États-Unis dans le respect de la LPD. Toutes les publications sont disponibles sur la page publications.
17 décembre 2019
ATFDroit pénal et procédure pénaleJurisprudenceLogicielLPDProtection des donnéesRenseignementSphère privéeSuisseSurveillanceTechniqueVidéosurveillance
Caméras embarquées et reconnaissance automatisée des plaques jugées illicites
Le Tribunal fédéral a rendu ces dernières semaines deux arrêts importants en matière de surveillance dans l’espace public. Dans le premier (6B_1188/2018), il a retenu que l’enregistrement d’images par le conducteur d’un véhicule au moyen d’une caméra embarquée (Dashcam) est illicite en raison du défaut d’information des autres usagers de la route. Dans le second (6B_908/2018), c’est un système de reconnaissance automatisé des plaques de contrôle mis en place par le canton de Thurgovie qui a été considéré comme illicite en raison de l’absence d’une base légale formelle suffisante. Dans les deux cas, les preuves obtenues ont été considérées comme inexploitables. La protection de la sphère privée La protection de la sphère privée est garantie par l’art. 13 Constitution fédérale (Cst.) qui garantit à toute personne le droit d’être protégée contre l’emploi abusif de données qui la concernent (droit à l’auto-détermination informationnelle). La protection de la sphère privée et la protection des données s’appliquent également dans l’espace public. Ce droit n’est pas absolu et peut être limité aux conditions de l’art. 36 Cst. qui exige notamment que toute restriction repose sur une base légale suffisante et qu’elle demeure proportionnée. Lorsque des données personnelles sont traitées par des personnes privées, ce sont les règles de la Loi fédérale sur la protection des données (LPD) qui s’appliquent et en particulier le principe transparence de l’art. 4 al. 4 LPD qui exige que la collecte et le but du traitement des données soient reconnaissables par les personnes concernées. Une violation de ce principe peut être justifiée dans des cas particuliers, notamment si une loi prévoit la collecte des données ou en cas d’intérêt prépondérant (art. 13 LPD). La caméra embarquée Dans le cas de la caméra embarquée dans un véhicule, son utilisation n’est évidemment pas reconnaissable par les autres usagers de la route. ...
18 novembre 2019
LPDPFPDTProtection des donnéesSphère privéeSuisse
Révision de la LPD: projet de la CIP-N
La Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N) a publié ses différentes propositions de modification du projet de révision de la loi fédérale (suisse) de protection des données.
30 août 2019
ATFDroit pénal et procédure pénaleInformatiqueJurisprudenceProtection des donnéesSphère privéeSuisseSurveillanceTechnique
Accéder à une messagerie électronique avec un mot de passe trouvé est une infraction pénale
Dans une décision publiée aujourd’hui (6B_1207/2018, ATF 145 IV 185), le Tribunal fédéral confirme que celui qui accède à une messagerie électronique au moyen d’un mot de passe trouvé se rend coupable d’accès indu à un système informatique, quelles que soient les circonstances qui entourent l’obtention du mot de passe. Un mot de passe oublié L’affaire est assez simple. Un couple se sépare, Monsieur laisse une carte avec le mot de passe de sa messagerie électronique (Gmail) dans un tiroir du bureau de l’appartement occupé précédemment par la couple, Madame trouve la carte, se connecte à de multiples reprises à la messagerie et télécharge notamment des images. Condamnée par le Tribunal cantonal argovien à une peine pécuniaire de 30 jours-amende avec sursis pendant 2 ans et à une amende de 300.- pour accès indu à un système informatique (143bis al. 1 CP), elle recourt jusqu’au Tribunal fédéral, considérant qu’elle n’a pas déployé une énergie criminelle accrue, à l’image d’un « hacker », ce qui serait nécessaire pour la condamner. Au contraire, elle a obtenu le mot de passe sans la moindre manœuvre frauduleuse de sa part, dans un tiroir auquel elle avait le droit d’accéder. La manière d’obtenir le mot de passe n’est pas importante La question qui se pose est celle de savoir si la manière d’obtenir le mot de passe joue un rôle et si l’accès a eu lieu sans droit, ou si au contraire étant en possession du mot de passe elle n’agissait pas sans droit. Il ne fait pour le reste aucun doute que les autres conditions sont remplies, puisqu’elle s’est introduite dans un système informatique (elle s’est connectée à la messagerie à de multiples reprises), la messagerie appartient à un tiers (son mari dont elle vit séparée) et a saisi le mot de passe lui ...
4 juin 2019
Droit pénal et procédure pénaleInformatiqueJurisprudence
Faut-il introduire une infraction de harcèlement obsessionnel?
Le Parlement fédéral a adopté le 14 décembre 2018 un projet de Loi fédérale sur l’amélioration de la protection des victimes de violence. La question d’une éventuelle codification de l’infraction de harcèlement obsessionnel restait ouverte et la Commission des affaires juridiques du Conseil National (CAJ-N) avait préalablement sollicité de l’Office fédéral de la justice (OFJ) la production d’une note de discussion relative à la question d'une éventuelle. L’OFJ a publié il y a quelques semaines un rapport qui doit servir de base de discussion à la CAJ-N et qui fait le point sur la punissabilité actuelle du harcèlement.
23 mai 2019
ATFJurisprudenceSuisseTéléchargement
Un fournisseur d’accès n’est pas responsable du contenu auquel il donne accès
Le Tribunal fédéral vient de confirmer qu’un fournisseur d'accès Internet ne peut être astreint à bloquer l'accès à des pages web contenant des films proposés en violation du droit d’auteur (arrêt 4A_433/2018 destiné à la publication).
27 février 2019
GoogleProtection des donnéesRGPDSphère privéeTechniqueUE
La CNIL impose une amende de 50 millions d’euros à Google en application du RGPD
La CNIL, l’autorité française de contrôle de la protection des données, a prononcé le 21 janvier 2019 une amende administrative de 50 millions d’euros à l’encontre de la société Google LLC en application du RGPD pour manque de transparence, information insatisfaisante et absence de consentement valable pour la personnalisation de la publicité.
22 janvier 2019
JurisprudenceProtection des donnéesPublicationsSphère privéeSuisseUE
Publication: Le droit au respect de la vie privée: les défis digitaux (Suisse)
J’ai eu le plaisir de rédiger, à la demande de l’Unité Bibliothèque de droit comparée, Direction générale des services de recherche parlementaire (DG EPRS), Secrétariat général du Parlement européen, un rapport sur le droit au respect de la vie privée en Suisse. Cette étude fait partie d’un projet plus général qui vise à jeter les bases d’une comparaison des régimes juridiques applicables au droit au respect de la vie privée dans différents ordres juridiques, ainsi que des solutions prévues par ces ordres juridiques pour répondre aux enjeux que l’«ère digitale» pose à ce droit. La publication expose, relativement à la Suisse et en rapport avec le thème de l’étude, la législation en vigueur, la jurisprudence la plus pertinente et la nature du droit au respect de la vie privée, et s’achèvent par quelques conclusions sur les enjeux précités. Des études similaires ont été produites concernant le Conseil de l’Europe, l’Union Européenne, le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France et l’Italie. Le droit au respect de la vie privée: les défis digitaux, une perspective de droit comparé – Suisse est déjà disponible en français et sera prochainement traduit en anglais, allemand, italien et espagnol. Toutes les publications sont disponibles sur la page publications.
12 novembre 2018
Protection des donnéesPublicationsRGPDSphère privéeUE
Publication: Le Règlement général sur la protection des données et les assureurs privés suisses
Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur il y a plus de deux ans et nous en avons déjà beaucoup parlé. Il soulève pourtant toujours énormément de questions de la part des entreprises suisses. J’ai eu le plaisir d’être invité au dernier congrès annuel de la Société suisse du droit de la responsabilité civile et des assurances (SDRCA) à l’Université de Zurich pour y présenter les effets du RGPD de l’UE sur l’activité domestique de l’assureur suisse. Une contribution écrite, disponible gratuitement, a été publiée à cette occasion:
21 septembre 2018